Hunter Biden, fils de Joe Biden, est actuellement devant la justice pour avoir menti sur sa consommation de drogues lorsqu’il avait acquis en octobre 2018 une arme à feu. Le président a promis qu’il n’accordera pas la grâce à son fils en cas de condamnation. Joe Biden acceptera le verdict du procès de son fils et exclut de le gracier, a promis le président américain le 6 juin 2024.
Lors d’un entretien accordé en Normandie à la chaîne américaine ABC News , Joe Biden a répondu « oui » à la question de savoir s’il accepterait le résultat du procès de son fils. Il a donné la même réponse quand le journaliste lui a demandé s’il excluait de lui accorder une grâce présidentielle.
Comme le rappelle l’AFP, Hunter Biden comparaît depuis lundi devant un tribunal pénal fédéral dans le Delaware, fief de la famille Biden, pour avoir menti sur sa consommation de drogues lorsqu’il avait acquis en octobre 2018 une arme à feu, un Colt Cobra, un délit aux États-Unis. Ce dernier encourt jusqu’à 25 ans de prison mais en pratique de telles poursuites aboutissent rarement à de la prison ferme.
« Amour infini »
Hunter Biden, avocat et homme d’affaires de 54 ans reconverti en artiste, qui s’est sorti d’années de dépendance à la drogue et à l’alcool, est une cible privilégiée des adversaires de son père, Donald Trump au premier chef. Ils le voient comme le point faible de Joe Biden, à cinq mois de l’élection présidentielle qui doit opposer les deux hommes. Joe Biden, 81 ans, qui a perdu sa première femme et sa fille dans un accident de voiture en 1972 puis son fils aîné Beau Biden mort d’un cancer en 2015, avait assuré Hunter de son « amour infini » lundi dans un communiqué.